Voici les instruments scientifiques que la sonde Mars Express possède à son bord :  La HRSC (pour High Resolution Stereo Camera) construite par l'Allemagne qui photographiera la planète rouge et sera capable de relever des détails aussi petits que 2 mètres à la surface de Mars. Toutes les images collectées par la caméra permettront de recréer une carte géologique de Mars présentant la répartition des différents minéraux et types de roches à sa surface. Cet instrument scientifique avait été embarqué sur la sonde Mars 96 donc nous avons parlé précédemment.
Un instrument français, le SPICAM UV étudiera l'atmosphère de Mars, secondé par un autre instrument, le PFS (italien), qui mesurera les rayons infrarouges renvoyés par celle-ci. Le SPICAM UV nous en apprendra plus sur la couche d'ozone de Mars, ses températures, ses nuages et son climat tandis que le PFS mesurera avec une précision jamais atteinte par les autres missions, la quantité et la répartition des composés mineurs de l'atmosphère martienne comme la vapeur d'eau. (Ci-contre le PFS pour Planetary Fourier Spectrometer)
Cet instrument permettra d'étudier les composants de la surface martienne ainsi que son atmosphère (gaz, poussières etc...). Il analysera entre autre la chaleur renvoyée par le sol de Mars. Ses observations compliquées nous permettront de mieux comprendre le paysage martien et le rôle qu'a pu jouer l'eau au cours de l'histoire de la planète. Comme la caméra HRSC,le spectromètre OMEGA avait été à l'origine développé pour la mission Mars 96. Le MARSIS (pour Mars Advanced Radar for Subsurface and Ionosphere Sounding) construit par l'Italie et le Jet Propulsion Laboratory (États-Unis) sera capable de détecter l'eau jusqu'à 2 voir 3 kilomètres de profondeur et permettra, en sondant ainsi le sol, d'établir une carte de la répartition souterraine de cette eau. L'instrument pourra distinguer les différents états du sous-sol : sec, gelé ou humide. Cet instrument mis au point par l'Allemagne utilisera les ondes hertziennes pour étudier la surface et l'atmosphère martienne. Il mesurera les variations locales de gravité à la surface de mars et fournira des informations sur la pression et la température de l'atmosphère. ASPERA (pour Energetic Neutral Atoms Analyser) est un analyseur de plasma qui étudiera l'interaction entre les particules du vent solaire et l'atmosphère martienne. Il pourra ainsi jeter la lumière sur les mécanismes par lesquels la vapeur d'eau et d'autres gaz pourraient s'être échappés de la surface mars dans le passé. Cette question est l'une des plus récurrente dans l'étude du passage de l'eau sur la planète rouge, peut-être que la réponse sera donnée par cet instrument en 2004 ! Haut de la page |